La parole raciste s’est banalisée, chacun sent qu’il peut désormais s’exprimer en toute liberté, déverser sa haine en toute impunité. Et les médias tiennent le rôle principal dans cette flambée raciste et islamophobe. Les «Unes» de certains quotidiens sont là pour le rappeler, qu’il s’agisse du Point, de l’Express ou du Figaro, tous concourent à répandre la haine, qu’elle se normalise.

Les chaînes de télévision offrent des tribunes aux Zemmour, Siafoui et autres islamophobes notoires qui continuent à attiser le feu de la haine, encouragés par des journalistes désireux de faire du buzz.

Les sondages d’opinion sont souvent détournés de leur sens premier pour permettre aux racistes de s’épancher sur le sort des musulmans.
Ainsi le journal Figaro caracole en tête des sondages nauséeux qui ont pour seul but de diviser la population. Un procédé honteux que certains de ses propres journalistes ont décidé de dénoncer.

La SDJ (société des journalistes) du Figaro a pris ses distances avec l’équipe digitale du journal après un énième sondage discriminatoire publié le 30 janvier sur le compte Twitter du Figaro.

La question : «Etes-vous favorable à l’enseignement de l’arabe en option au sein des écoles publiques ?» vous le remarquerez n’apporte rien au débat puisque l’arabe est déjà enseigné dans l’enseignement public, par contre elle a provoqué un tollé de commentaires racistes ce qui était certainement le but recherché par le journal.

On est chez nous et on a le droit de ne pas accepter d’être envahis.
Il serait, sans doute, bon de connaître la langue de l’ennemi

Face à ce torrent d’injures, la SDJ se désolidarise de cette « question insidieuse » a-t-elle écrit sur Twitter.
Une accusation rejetée en bloc par la responsable social média du Figaro, selon elle il s’agit d’une « question posée dans le cadre de l’émission « Point de vue », en lien avec le propos de quelqu’un qui défend l’intérêt de l’apprentissage de l’arabe à l’école ».
Une justification qui ne convainc personne, le Figaro étant habitué à ce genre de polémique, en 2014 il demandait à ses lecteurs s’ils estimaient « suffisante la condamnation des musulmans de France»

après l’assassinat d’Hervé Gourdel.

Cependant l’indignation de la SDJ arrive un peu tard, pourquoi n’a-t-elle jamais réagi aux nombreuses «Unes» de son journal dédiées à l’Islam ?

«Les intellectuels face à l’Islam» «Immigration ou invasion ?» «Ces chrétiens face à l’Islam» « La laïcité face à l’Islam». «Serons-nous encore français dans 30 ans ?»

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici