Le 3 février dernier dans la ville de Macerata au centre de l’Italie, Luca Traini xénophobe et terroriste a tiré sur six personnes d’origines africaines. Le trentenaire avait expliqué ses motivations racistes en affirmant avoir été pris par une pulsion de colère après qu’une femme avait été tuée par un nigérien peu de temps avant :
« J’ai pété un plomb, je voulais tuer des Noirs, des dealers » explique-t-il.
Alors que son jugement se fait attendre, l’avocate de Luca Traini est face à une situation étonnante : Le terroriste aurait reçu une vague de message de soutien de tous bord :
« Ces messages continuent d’arriver, de tous bords politiques. Il s’agit de gens ordinaires la plupart du temps, des gens de gauche, de droite aussi bien sûr » explique le juriste.
Plus encore, des personnes proches de l’extrême droite seraient prêtes à aider financièrement le criminel qui semble-t-il refuse l’aide.
Une situation troublante qui donne l’image d’une Italie xénophobe qui vient renforcer le climat pesant d’une Europe anti-immigration.
