Certains pays musulmans persistent à s’humilier en entretenant des liens aussi discrets soient-ils avec l’Etat sioniste pendant que nos frères palestiniens sont victimes d’oppression.
Mais si des gouvernements et des entreprises tremblent sous le joug de l’hégémonie sioniste, le citoyen lambda lui ne craint pas de dénoncer les horreurs du régime sioniste.
Et les Marocains ont eu l’occasion de le démontrer lors du festival de musique qui s’est déroulé ce week-end à Tanger dans le nord du Maroc.
Pendant que le boycott culturel contre la politique criminelle sioniste bat son plein et que les artistes du monde entier se montrent de moins en moins séduit par l’état hébreu au point de ne plus vouloir s’y produire, les organisateurs du festival marocain de musique ont invité la chanteuse israélienne Noam.
Cette dernière fait pourtant figure de traîtresse aux yeux de beaucoup de sionistes pour son soutien présumé aux Palestiniens.
Cela ne l’a toutefois pas empêché de publier une lettre en 2009 lors de l’agression israélienne contre la bande de Gaza dans le but de soutenir les soldats sionistes dans le massacre de milliers de Palestiniens.
Autant dire que sa présence lors du festival marocain a indigné les Marocains qui lui ont réservé un accueil plutôt mitigé.
La chanteuse qui dit se produire pour redorer l’image de l’Etat sioniste a été accueillie par une salle quasi vide, à peine une poignée de personnes s’était déplacée pour la représentation. Un boycott dont devront désormais s’accommoder tous les artistes sionistes à travers le monde.
Un militant marocain brandissant le drapeau palestinien est même monté sur scène pour lui agiter devant le nez tout en criant Free Palestine !
Après avoir arrêté plusieurs militants pro-Palestiniens venus perturber le spectacle, les autorités marocaines les ont relâchés assez rapidement, après tout la liberté d’expression est aussi d’application au Maroc.
Noam se souviendra longtemps de son accueil marocain. Un accueil à l’image de ceux qu’elle a reçu lors de ses représentations il y a quelques années au Pays Basque à Donostia ou en 2015 à Barcelone et à Séville en Espagne. En réponse à ces boycotts, la chanteuse s’était indignée à une agence espagnole en déclarant que: « Les fanatiques palestiniens avaient réussi à tromper les européens. Israël est un état démocratique qui a le droit de se défendre face aux bombes palestiniennes qu’elle subit depuis huit ans. »
