La France aveuglée par sa haine des musulmans frise le ridicule aux yeux du monde et face à cet acharnement, les langues se délient.
Benoît Hamon, député des Yvelines sort de sa réserve pour condamner « les dérives identitaires de Manuel Valls » face à l’affaire du burkini.
Si une grande majorité d’élus s’est lancée à corps perdu dans cette guerre-guerre au burkini faisant ainsi oublier les réels problèmes socio-économiques, Benoît Hamon n’est pas dupe et le fait savoir au micro d’RTL ce 26 août.
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Pour lui il s’agit ni plus ni moins que d’arrêtés municipaux « absurdes » qui amplifient l’angoisse de la population sans aucune raison.
« J’ai le sentiment aujourd’hui que la classe politique française, la plupart des dirigeants de droite comme le Premier ministre, hélas je le regrette, sur la question du burkini, rajoutent leurs propres peurs, alimentent les peurs plutôt que d’essayer de regarder ce qui se passe. Aujourd’hui au regard de la loi, il est tout à fait légitime qu’une femme puisse sortir voilée et puisse exprimer sa conviction religieuse, ou une culture. Cela aujourd’hui est autorisé fort heureusement dans notre pays car c’est la laïcité. ».
Mais au-delà de cette injustice manifeste, le député des Yvelines s’insurge sur la dérive identitaire prôné par Manuel Valls pour qui le hijab est « un asservissement de la femme ».
« Jusqu’où allons nous aller dans la stigmatisation des musulmans français dès lors qu’ils montrent qu’ils appartiennent à une religion ? […] Le Premier Ministre est allé trop loin dans le fait de suivre Nicolas Sarkozy, qui suit Marine Le Pen. J’aimerais que le Président de la République sorte de son silence »; déclare dépité le candidat aux primaires du Parti Socialiste, pour qui le silence du Président démontre son incompétence à gérer les vrais problèmes du pays.
Ce que retient Benoît Hamon de ces années gouvernées par les Socialistes, c’est le fossé qui s’est immanquablement creusé entre les français avec pour résultat le fiasco actuel.
Finalement ce qui a permis aux socialistes de monter au pouvoir risque fort de leur coûter cher aux prochaines élections. Car les musulmans n’oublieront pas le moment venu ces injustices à répétitions dont ils ont fait les frais et fomentées pour la plupart par cette gauche flirtant dangereusement avec l’extrême droite.
