Pour le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, il ne fait aucun doute que la destitution du président égyptien Mohamed Morsi est un coup monté d’Israël.
Les arguments du premier ministre turc remontent en 2012, avant les élections qui ont amené les Frères musulmans de Morsi au pouvoir. Il affirme que le ministre israélien de la Justice et l’intellectuel juif Bernad-Henry Levy auraient déclaré :
«Même si les Frères musulmans remportent les élections, ils n’en sortiront pas vainqueurs, car la démocratie ne repose pas sur les urnes.»
Recep Tayyip Erdogan avait fait des relations avec l’Egypte une de ses priorités pour renforcer sa stratégie d’influence dans la région. Ankara et le Caire s’étaient fortement rapprochés sous la présidence de Mohamed Morsi mais depuis les récents événements, les liens se sont dégradés. En effet, la Turquie a rappelé son ambassadeur au Caire et l’Egypte n’a pas attendu longtemps avant de rappeler son ambassadeur à Ankara.
La Turquie a condamné officiellement la destitution du président élu démocratiquement et opte pour une sévérité à l’égard des répressions violentes des autorités égyptiennes sur les manifestations de soutien au président déchu.
Que dieu vienne en aide à tous les frères et soeurs en Egypte.
