La semaine dernière, Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron se sont rencontrés dans un contexte particulier suite à la décision de Donald Trump de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale de l’entité sioniste.
Suite au vote de l’Assemblée générale de l’ONU, à une écrasante majorité contre la décision américaine, le chef de l’Autorité Palestinienne a été à la fois soulagé et satisfait de la tournure des événements.
Le statut de la ville sainte est la pierre d’achoppement des négociations entre Palestiniens et israéliens, chacun en revendiquant la paternité.
Au risque de se fâcher avec Netanyahou, le président français a déclaré que « Le rôle de la France est d’être tout à la fois attaché à la stabilité et la sécurité dans la région, la place de la Palestine et la sécurité des Palestiniens et la sécurité pour les Israéliens ».
Il a en outre ajouté que « la Palestine n’est pas seule » en rappelant son « attachement au droit international, à la relance d’un processus politique ».
Emmanuel Macron a par ailleurs insisté sur l’absence « d’alternative à la solution des deux États et pas de solution des deux États sans accord entre les parties sur Jérusalem .»
Lors de la visite en France du premier ministre israélien, le chef de l’Etat lui avait demandé « l’arrêt de la colonisation qui mine toute perspective de souveraineté palestinienne ».