Sous prétexte de combattre les terroristes de Daesh, la coalition américaine bombarde aveuglément la Syrie.
Durant le mois de septembre, les américains disent avoir frappé un groupe de terroristes qui s’étaient séparés du convoi de Daesh faisant route vers l’est de la Syrie à destination de la ville d’Abou Kamal.
Selon le porte-parole de la coalition américaine le colonel Steve Warren, deux commandants de Daesh auraient été tués dans cette frappe aérienne. Mais si l’on s’en réfère au Hezbollah, celui-ci avait mis en garde la coalition contre toute attaque visant le convoi dans lequel étaient présents des femmes et des enfants.
Afin d’éviter un bain de sang et que des civils soient tués, le Hezbollah a signé un cessez-le-feu avec Daesh pour que les familles syriennes puissent atteindre Abou Kamal en toute sécurité. En échange de cet accord, les corps des combattants devraient être rendus à la Résistance et les prisonniers libérés.
Malgré cet accord, la coalition américaine a continué à bombarder les “terroristes” sans se préoccuper des nombreux civils qui peuplent la région.
Sur ces photos, les visages souriants de Jani et Rehab Laith tuées toutes les deux le 30 septembre après que des avions de combat ont bombardé leur maison à Abou Kamal.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) fait état d’« environ 450.000 personnes tuées et deux millions d’autres blessées » depuis le début du conflit syrien en mars 2011. Six années de guerre civile dont le nombre de tués s’apparente à celui de la guerre d’Espagne (1936-1939).
