Les athlètes israéliens comprennent que les compétitions internationales de sport risquent d’avoir un goût de plus en plus amer.
Arborer les couleurs de l’Etat sioniste sur son maillot n’est plus un gage de fierté bien au contraire. Entre ceux qui refusent de jouer contre un adversaire israélien et ceux qui interdisent que l’hymne de l’Etat d’apartheid sioniste ne retentisse en cas de victoire, les joueurs israéliens ont du mouron à se faire.

Et ce n’est pas l’athlète marocaine Aziza Chakir qui déroge à la règle en refusant de serrer la main de son adversaire israélienne Shira Rishoni au terme d’un combat lors du championnat de judo organisé à Abu Dhabi qui s’est tenu du 26 au 28 octobre 2017.
Cela dit, le ton était déjà donné lorsque les organisateurs avaient spécifié aux 12 judokas israéliens de ne pas arborer les lettres «ISR» sur leur kimono et qu’en cas de victoire il était hors de question de jouer l’hymne israélien.
Malgré tout et n’ayant d’autres choix, les athlètes israéliens ont répondu présent.

Les actes de boycott contre les athlètes israéliens se multiplient, on se souvient lors des JO de 2016, la judoka saoudienne a préféré déclarer forfait que de devoir affronter une israélienne. Et avant même la cérémonie d’ouverture, les sportifs libanais avaient refusé de laisser monter les athlètes israéliens dans le même bus qu’eux.

Avant cela en 2008 à Pékin, un nageur iranien s’est fait porter pâle avant une épreuve à laquelle participait un israélien, il s’est servi du même prétexte au championnat du monde de natation de Rome en 2009 et de Shanghai en 2011.
Le refus d’affronter un adversaire israélien est un geste politique qui représente symboliquement le refus de reconnaître l’existence même de l’Etat sioniste.

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