L’actuel président égyptien Abdel Fatah Sissi entend garder son pouvoir illégitime. Candidat aux prochaines élections présidentielles de mars 2018, ce dernier ne se fait aucun soucis quant à sa réélection. De fait, tous les candidats souhaitant lui faire face sont mis de côté ou victime d’accusations quelconques. Dernier en date l’ex-chef d’état-major de l’armée Sami Anan, risque d’être écarté de la course après voir été accusé d’avoir falsifié des documents pour pouvoir se présenter.
Selon une enquête du média égyptien MadaMasr le maréchal Sissi profite de la crise économique du pays en « achetant »des signatures à son éléction en échange de sac de riz ou de pâte à des citoyens pauvres victimes de la crise.
Rappelons que depuis le coup d’État sanglant de 2013 durant lequel M. Sissi avait renversé son prédécesseur Mohamed Morsi, la démocratie a été réduite en silence par une dictature déguisée qui se charge d’exclure toute opposition islamique.
