Depuis son arrestation en décembre dernier pour avoir frappé avec sa cousine deux soldats de Tsahal, la jeune activiste palestinienne, Ahed Tamimi est sujette à de nombreuses polémiques stériles concernant son apparence physique peu commune en Palestine.
En effet, la jeune fille blonde aux yeux bleus interpelle les membres de l’état sioniste qui doute de son origine palestinienne et sa parenté à la famille Tamimi qui eux sont bruns.
Une sérieuse commission parlementaire s’est penchée sur l’idée que :
« des Arabes blonds, à la peau claire et aux yeux bleus, il y a quelque chose qui cloche. Les Tamimi ne peuvent pas former une seule et même famille : ils ont embauché des acteurs, pour nous faire un Pallywood »
Il semblerait que le fait que Ahed ait une apparence proche des occidentaux agacent l’état sioniste puisque cela fait d’elle une figure internationale par assimilation et qui pousse à l’empathie.
Selon la psychiatre Samah Jabr interrogée par le journal Le Monde :
« Si Ahed avait été brune et voilée, elle n’aurait pas reçu la même empathie de la part des médias internationaux. Un tel profil [brune et voilée] est plus facilement associé à l’islamisme et donc au terrorisme. Son attitude aurait alors été aussitôt liée à de la violence plus qu’à de l’héroïsme, comme c’est le cas aujourd’hui. »
Des préjugés raciaux qui restent encore ancré dans la conscience collective jusqu’à douter de l’origine et imaginer un complot déguisé. Reste à savoir jusqu’où l’état sioniste souhaite aller pour décréditer la jeune militante qui subit actuellement une véritable pression de la part de l’entité.