L’affaire Mennel dans The Voice n’en finit pas de faire parler. Venue pousser la chansonnette, Mennel Ibtissem tombe dans un piège sans issue de secours.
L’étudiante qui coulait jusque là des jours heureux, vit désormais un véritable cauchemar,
accusée de justifier les actes des terroristes et d’avoir minimiser l’attentat de Nice après des tweets et messages publiés sur les réseaux sociaux, Mennel s’est transformée en l’espace d’une soirée en paria sur qui tout le monde tire à boulets rouges.
Les uns hurlent au scandale pendant que d’autres exigent son éviction de l’émission musicale. Au cœur de la tourmente, la jeune chanteuse s’est pourtant expliquée dans l’espoir de désamorcer la situation et d’en finir avec la polémique, mais rien n’y fait.
Après avoir dans un premier temps gardé le silence, TF1 a réagi pour la première fois le 6 février laissant présager que la chaîne s’achemine vers l’éviction de la candidate.
Nous avons découvert les messages dimanche, comme le grand public. Nous avons alors voulu étudier la situation intelligemment et ne pas prendre de décisions précipitées sans avoir tous les éléments
A déclaré la chaîne au journal Télé Loirs, avant de préciser qu’ :
On ne peut garder une personne qui tient des propos contre la loi de la République
Le sort de la jeune candidate semble d’ores et déjà scellé. Les auditions finales et les duels de The Voice ont déjà été bouclés par la production, il est donc fort probable que les scènes où Mennel apparaît seront coupées au montage.
L’association de victimes de l’attentat de Nice «Promenade des anges : 14 juillet 2016» est montée au créneau, dénonçant les propos de la jeune fille comme le révèle Nice Matin.
Il est inacceptable de mettre en doute ce que nous avons vécu. Nous étions terrorisés, affectés dans nos chairs et/ou ayant perdu nos proches
L’association appelle TF1 à faire preuve de « responsabilité afin de donner une suite exemplaire à ces propos. Au nom de toutes les victimes d’attentats
».
Une déclaration qui ne risque pas de désamorcer la polémique.