Nicolas Hulot, le ministre français de la Transition écologique et solidaire est actuellement accusé de viol, mais il a reçu le soutien unanime de ses pairs qui ne doutent pas une seule seconde de sa non culpabilité.
C’était sans compter sur Rachida Dati, invitée sur Radio Classique vendredi matin, qui a
dénoncé «le comportement des puissants vis-à-vis des femmes» et qui ne s’est pas gênée pour affirmer que ces accusations seraient tout à fait justifiées. Elle s’en prend également au ministre de l’Action des comptes publics, Gérald Darmanin, lui-même visé par une enquête après une plainte similaire datant de 2009.
Outre les voix qui se dressent pour le soutenir, Nicolas Hulot a affirmé qu’il s’agissait de «rumeurs ignominieuses». Dati n’est pas de son avis :
«De ce que je lis, il ne s’agit pas de rumeurs. Il y a deux affaires (Hulot et Darmanin, ndlr) qui, à un moment donné, ont existé. On en connaît l’issue»
Elle poursuit :
«Qu’est-ce que révèlent toutes ces affaires qui sont mises au jour, que ce soit Hulot, Darmanin et d’autres ? Ça démontre aussi ce comportement des puissants, de ces hommes politiques totalement incorrects vis-à-vis des femmes»
Pendant ce temps dans l’affaire Tariq Ramadan, la situation évolue plutôt dans le sens inverse de la présomption d’innocence, et Samia Ghali se demande même si on juge l’homme ou le musulman dans cette affaire ?
