Tariq Ramadan était toujours en détention provisoire jusqu’à vendredi soir où il a été transporté à l’hôpital, d’après les services de l’administration pénitentiaire de Fleury-Mérogis.
L’islamologue, incarcéré depuis le 1er février alors qu’il est atteint de sclérose en plaques et d’une autre pathologie, s’était rendu en ambulance à son audience ce jeudi à la Cour d’appel de Paris. La Cour a examiné le recours de Tariq Ramadan contre sa mise en détention provisoire et a renvoyé sa décision au 22 février, après avoir ordonné une expertise médicale indépendante.
Les avocats de Tariq Ramadan se sont appuyés sur un examen médical ayant eu lieu mardi afin de prouver que son état de santé n’est pas « compatible avec un maintien en détention. »
Les conclusions de l’expertise médicale sont attendues lundi 19 février.