Tariq Ramdan, dont la santé s’est dégradée, attendait aujourd’hui la décision de la justice quant à sa remise en liberté.

L’islamologue, incarcéré depuis le 2 février ne s’est pas rendu à l’audience qui a eu lieu aujourd’hui à huis clos la Cour d’appel de Paris.

Le suisse de 55 ans souffre d’une sclérose en plaques et d’une neuropathie qui se sont aggravés durant sa détention. Et pourtant, la justice a décidé de maintenir Tariq Ramadan en détention provisoire, Une décision motivée par la crainte d’une fuite à l’étranger ou d’éventuelles pressions sur les présumées victimes.

Une nouvelle décision contestable et inégalitaire alors que la justice n’a pas examiné un alibi le disculpant. et que les présumées victimes ont une connexion évidente.

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