L’armée d’occupation israélienne a de nouveau tué et blessé des paysans, ce samedi 3 mars, lors d’une attaque contre les agriculteurs près de Kouzaa à Khan-Younis.
Mahmoud Abou Jamee, cet agriculteur de 59 en a fait les frais et trois de ses compagnons ont été blessés, selon un témoin, qui précise que,

Presque tous les jours, l’armée de l’occupation israélienne mène des incursions dans les différentes villes de la bande de Gaza.

De plus, des produits chimiques sont déversés par les avions sionistes dans toutes les zones frontalières, entre la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés en 1948 et ce sans aucune coordination ni avec la bande de Gaza, ni avec aucune institution internationale.

Ils tuent non seulement les plantations, mais «rendent la terre impropre à être retravaillée pendant des années» . Cette situation engendre des pertes inestimables pour la population palestinienne. La santé des agriculteurs est aussi touchée de plein fouet.

Les soldats israéliens présents sur les frontières ouvrent souvent le feu et tirent sur les paysans, ou versent des produits toxiques sur les terres et détruisent les récoltes, empêchant les paysans palestiniens de subvenir à leur besoins.

Pour rendre l’agriculture de Gaza plus profitable, il faudrait la sortir de la bande de Gaza et la diriger vers les marchés israélien, jordanien et internationaux.

En raison des préoccupations sécuritaires israéliennes, les produits gazaouis sont attentivement fouillés et examinés avant d’entrer en Israël. Les produits quittant les checkpoints doivent passer trois zones de sécurité différentes, et à chaque fois être déchargés et rechargés dans trois camions différents. Ce processus peut prendre de deux à quatre heures, le manque d’installations froides explique pourquoi Gaza n’exporte pas de produits laitiers

Ces checkpoints sont tous construits, de manière illégale, au-delà de la Ligne Verte, en Palestine occupée, malgré le jugement rendu par la Cour de Justice de la Haye en juillet 2004.

Bien sûr, les colons installés illégalement sur les terres palestiniennes n’ont pas à les
emprunter, ni à passer le moindre contrôle. Des routes de contournement leur sont ouvertes.

Malgré cet état de fait, ce sont celles et ceux qui appellent à des sanctions contre cet Etat criminel qui sont traduits en justice en France !

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