Plusieurs sénateurs, députés et anciens ministres algériens, accompagnés du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, devaient participer à la 138e assemblée de l’Union des parlementaires qui s’est déroulée à Genève, en Suisse.
Cependant, d’après plusieurs sources ayant transmis l’information à AlgeriePatriotique, à leur arrivée à l’aéroport de Genève, ils auraient subi un traitement plus qu’inattendu. En effet, la délégation officielle, détenteurs d’un passeport diplomatique, ont été traités avec mépris :
Les policiers les ont obligés à attendre dans la file avec les voyageurs ordinaires, bien qu’un box soit toujours réservé aux détenteurs du passeport diplomatique. Les agents de la police aux frontières ont même pris tout leur temps pour examiner leurs passeports.
Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident survient dans un aéroport européen. En octobre 2015, Hamid Grine, le ministre de la Communication de l’époque, avait dû retirer sa ceinture, sur insistance des policiers aux frontières. Le ministère des Affaires étrangères algérien avait alors convoqué l’ambassadeur de France à Alger afin de lui demander « d’indiquer à son gouvernement qu’il est nécessaire que les mesures adéquates soient prises pour que de tels incidents inacceptables ne se reproduisent plus à l’avenir. »
L’ambassadeur de la Confédération helvétique a maintenant du souci à se faire et doit se préparer à une convocation. Un ministre Français ou Suisse en visite officielle en Algérie serait-il contraint à un tel traitement de la part de la police algérienne ? Impensable.