Ce vendredi 6 avril, les Palestiniens de Gaza organisent une manifestation dans la bande de Gaza, à la frontière israélienne afin de réclamer leur droit au retour et la levée du blocus de Gaza.
On ne sera pas transférés dans le Sinaï égyptien, comme le veulent les Américains et les Israéliens. (…) On continuera jour après jour, jusqu’à ce qu’on retrouve nos terres.
Les forces sionistes ont promis une « dure » répression de cette manifestation alors que celle du 30 mars avait déjà fait au moins 19 morts du côté Palestinien et plus de 1400 personnes blessées.
Ça va être un week-end sanglant.
Cette mobilisation durera six semaines, jusqu’au 15 mai, lendemain du déménagement grandement controversé de l’ambassade américaine vers Jérusalem. Cette date coïncidera également avec le jour de commémoration de la « Nakba » (« la grande catastrophe » en arabe), évènement qui a vu l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens en 1948.
Le ministre de la Défense sioniste annonce que la répression sera sanglante et assume les tirs à balles réelles :
S’il y a des provocations, il y aura une réaction des plus dures comme la semaine dernière. Nous n’avons pas l’intention de changer les consignes de tirs, nous restons sur la même ligne.
De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé une « enquête indépendante » sur l’usage de balles réelles par Israël. Une requête rejetté par Israël qui n’acceptera « aucune commission d’enquête » car son armée est « la plus éthique du monde ».