Suite à la mort de 62 Palestiniens tués par l’armée israélienne lors du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem le 14 mai dernier, les palestiniens saisissent la Cour pénale internationale pour mener une enquête contre «les crimes de guerre» d’ Israël.
Le ministre palestinien des Affaires Étrangères, Riyad al-Maliki, à l’initiative de cette demande a expliqué :
Il s’agit d’une étape importante et historique vers la justice pour le peuple palestinien qui continue de souffrir de crimes généralisés et systématiques
Fatou Bensouda, la procureure de la CPI au siège de la Cour à La Haye a reçu le ministre palestinien pendant près d’une heure et s’est engagée à prendre «toute mesure appropriée.
Dans un communiqué, les autorités israéliennes qualifient la demande palestinienne de «cynique et sans validité juridique»
La Palestine avait déjà déposé une requête en 2015.
Lors des conflits en été 2014 dans la bande de Gaza, «Amnesty International» avait déjà accusé Israël d’avoir commis des crimes de guerres
De nouveaux éléments indiquent que les forces israéliennes ont perpétré des crimes de guerre en représailles à la capture d’un soldat (…) le caractère systématique et délibéré de l’attaque terrestre et aérienne menée contre Rafah qui a tué au moins 135 civils, pourrait constituer un crime contre l’humanité
La Cour pénale internationale est une juridiction pénale universelle chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre.
L’Autorité palestinienne a adhéré en 2015 à la CPI, contrairement à Israël.