La commémoration de l’appel du 18 juin 1940 était l’occasion parfaite pour la mairie de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) de renommer un parvis de la ville au nom du Colonel Arnaud Beltrame. Sauf que la plaque posée en son honneur fait scandale.
Arnaud Beltrame est présenté comme une « victime du terrorisme islamiste ». En quoi le terrorisme est-il « islamiste » ? Comment peut-on accoler le terme « islamiste » à « terrorisme » tant les valeurs de l’Islam s’éloignent de tout mal.
Des élus d’opposition ont dénoncé cette plaque et l’Association cultuelle des musulmans de Montfermeil (ACMM) réclame la suppression de ce mot de trop tout en assurant son soutien au choix de la mairie d’honorer la mémoire d’Arnaud Beltrame, le héros gendarme mort lors de la prise d’otage de Trèbes fin mars.
En liant les mots terroriste et islam, et en gravant ceci dans le marbre, cela suggère dans l’inconscient, que toute personne appartenant à la religion de l’islam a une part de responsabilité dans les crimes abjects perpétrés par ces terroristes étrangers aux valeurs de l’islam