La masturbation est contraire à la nature humaine, certains jeunes en sont malheureusement friands, pensant à tort qu’elle représente une solution aux désirs sexuels non assouvis.
Pourtant les sources musulmanes (Coran et Hadîths) enseignent que le cadre matrimonial est le seul cadre autorisé pour vivre sa sexualité (voir Coran 23/5-6)
Quant à celui qui ne le peut pas, un autre verset s’adresse à lui en ces termes :
“Et que ceux qui n’ont pas de quoi se marier cherchent à rester chastes jusqu’à ce que Dieu les enrichisse par Sa Grâce” (Sourate 24 – verset 33). Car “ceux qui cherchent [la satisfaction de l’instinct sexuel] au-delà de cela [le cadre matrimonial], eux sont ceux qui dépassent” (Sourate 23 – verset 7).
Or, la masturbation relève justement de ce qui est «au-delà du cadre permis» par les sources musulmanes, et, en tant que telle, est interdite.
Dieu tout puissant dit :
1. Bienheureux (euses) sont certes les croyants(es) (hommes et femmes), 2. ceux (celles) qui sont humbles dans leur Salat, 3. qui se détournent des futilités, 4. qui s’acquittent de la Zakat, 5. et qui préservent leurs furoujs (les membres sensibles du corps) [de tout rapport], 6. si ce n’est qu’avec leurs épouses (leurs époux) ou les femmes (les hommes) qu’ils (elles) possèdent (selon un contrat de mariage), car là vraiment, on ne peut les blâmer ; 7. alors que ceux (celles) qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs. (Sourate 23 – versets 1 à 7)
Bien sûr, convoler en juste noce n’est pas aisé pour tout le monde et parfois les conditions du mariage sont difficiles, mais la patience est notre meilleur allié et le jeûne une arme comme l’a dit notre Prophète (Salla Allahou alaihi wa Sallam).
Dieu tout puissant dit :
Dépensez dans le chemin de Dieu ; ne vous exposez pas, de vos propres mains, à la perdition. Excellez dans le bien. Dieu, certes, aime les hommes de bien. (Sourate 2 – verset 195).
Il est conseillé aux jeunes d’éviter cet acte et de faire plus d’efforts pour obtenir la meilleure solution qu’est le mariage.
Abou Obeïda (Radhi Allahou anhu) rapporte –
J’ai entendu dire l’Envoyé d’Allah (Salla Allahou alaihi wa Sallam): “Le jeûne est un bouclier pour l’homme, aussi longtemps qu’il ne l’endommage pas.” (Ibn Madja, Nassaï et Ibn Khouzaima)
De la même façon qu’un homme se protège à l’aide d’un bouclier, le jeûne protège celui-ci de son ennemi bien connu : “Shaïtan”.
Le jeûne n’est donc pas seulement celui du ventre, mais celui des cinq sens, qui sont également à préserver autant que possible, du matin au soir lors de la rupture journalière. Jeûner apprend ainsi à dominer ses pulsions, et ceci dans la crainte d’Allah soubhana wa ta’la, qui est Le seul que l’homme se doit de craindre, et nul autre.