L’Algérie accueille sur son sol près de 40 000 réfugiés syriens.
De ce fait, l’Algérie rappelle que la charge que représentent les réfugiés doit être répartie équitablement à travers le monde.
A Genève, devant le Comité exécutif (l’instance décisionnaire) du HCRil le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a déclaré :
Il faut examiner la problématique du déplacement forcé en tenant compte des inquiétudes tout aussi réelles que légitimes exprimées par les pays d’accueil.Car les réfugiés continuent d’être installés dans les pays en développement, souvent limitrophes sans qu’il soit tenu compte des réalités socio-économiques de ces Etats.
M. Messahel a également réclamé:
un partage équitable et prévisible de la charge sur le plan mondial, tant en termes d’admission des réfugiés qu’en termes de protection ou encore de la mise en œuvre de solutions durables en leur faveur.
Entre 80 % à 90 % des quelque 68 millions de réfugiés se trouveraient dans des pays pauvres ou disposant de peu de ressources.