Un afro-américain s’introduit un revolver à la main dans un magasin de téléphonie mobile à Houston, au Texas. Sûr de lui, il toise du regard l’employé et sans une seconde d’hésitation il se met à ouvrir les vitrines et à se servir.
La présence de trois femmes dans le magasin ne fait pas peur à ce voleur sans scrupule, d’ailleurs que pourraient-elles faire pour l’arrêter ?
Lorsque Katrina Leon, l’employée de Latino Cell, se rend compte qu’elle est sur le point d’être cambriolée pendant son après-midi de travail, elle réagit au quart de tour.
Après avoir refusé d’ouvrir la caisse, elle demande aux clientes de sortir du magasin avant de se précipiter dehors et de fermer la porte à clé.
John Bell, le voleur malchanceux se rend vite compte qu’il est piégé à l’intérieur du magasin. Après avoir tenté de trouver une issue, il sort son revolver et tire plusieurs fois sur la serrure qui contre toute attente, résiste.
Avec des barreaux à toutes les fenêtres, il réalise qu’il est fait comme un rat même s’il tire sur les vitres. Les images de la vidéo surveillance nous montrent un John totalement paniqué et qui a perdu son arrogance du début. Horrifié, il n’a plus qu’une seule alternative, supplier la vendeuse pour qu’elle ait pitié de lui.
Mais les prières du malheureux restent vaines et c’est la peur au ventre qu’il se résigne à attendre l’arrivée de la police.
Katrina, l’héroïne de cette histoire, explique à ABC News que sa décision a été prise en une fraction de seconde :
Dès qu’il est entré et qu’il a pointé son arme sur moi, j’ai tout de suite su que je me faisais braquer à nouveau, mais cette fois je n’ai pas ouvert la caisse enregistreuse. Je l’ai juste enfermé, quand on verrouille la porte dehors, on ne peut pas I’ouvrir de l’intérieur, alors je savais qu’il ne pourrait pas I’ouvrir.
Après les barreaux du magasin, John Bell s’est retrouvé à son grand malheur derrière de vrais barreaux.