Comme il fallait s’y attendre, l’attentat dimanche contre plusieurs églises et des hôtels de luxe au Sri Lanka a été imputé à un groupe «islamiste» qui aurait agi en représailles contre l’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande.
Et réglé comme du papier à musique, l’ignoble attaque qui a fait plus de 300 morts dont 45 enfants et près de 500 blessés, vient d’être revendiquée mardi par Daech.
Ce serait l’organe de propagande du groupe terroriste, Amaq qui aurait revendiqué l’attentat comme il le fait après chaque agression perpétrée dans le monde.
Une fois de plus, le mouvement n’a fourni aucune preuve pour étayer ses allégations.
Bien avant cette revendication, les autorités Sri-Lankaises ont déclaré que les attaques auraient été coordonnées par semble-t-il deux groupes «islamistes» Sri-Lankais en réponse au massacre commis le mois dernier contre deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
Une quarantaine de personnes faisant partie du mouvement islamiste local, le National Thowheeth Jama’ath (NTJ) a été interpellée dans le cadre de cette enquête.
“Nous ne pensons pas que ces attaques ont été commises par un groupe de personnes cantonnées à ce pays”, ont déclaré les autorités locales. “Il y a un réseau international sans lequel ces attaques n’auraient pas pu réussir”.
La police Sri-Lankaise a déclaré que le NTJ a diffusé il y a une dizaine de jours une alerte annonçant que le mouvement préparait des attentats contre des églises et l’ambassade d’Inde à Colombo. Pourtant le gouvernement n’a pris aucune mesure contre cette menace
La communauté musulmane sera à n’en pas douter au centre de tous les attentions après cette attaque contre des églises en pleine célébration de la messe de Pâques.
