Vous pensiez Jean-Marie Le Pen hors circuit ? Que nenni, l’ancien président du Front National a toujours la pêche.
Invité sur BFMTV, Jean-Marie a dit tout le bien qu’il pensait des coups de sifflets des supporters turcs au moment où l’hymne français était joué lors de la rencontre samedi à Konya.
Il s’agissait du match de qualification pour l’Euro 2020 de football opposant la France à la Turquie. Ce n’est pourtant pas le score qui a déclenché la polémique, mais les sifflets des supporters turcs durant la Marseillaise.
Un véritable scandale pour Jean-Marie Le Pen qui n’est pas le seul à pâlir de rage face à cet affront. En effet, le président de la République, Emmanuel Macron himself a de son côté trouvé cela «inacceptable» .
Fidèle à lui-même, le co-fondateur du Front National a sauté sur l’occasion pour mélanger politique et sport. Revenant sur son sujet de prédilection, le nonagénaire a déclaré :
C’est l’illustration, en quelque sorte, de ce que nous craignions depuis longtemps: c’est la confrontation entre un Islam conquérant et une Europe en recul, si j’ose dire
Car pour l’ancien candidat à la présidentielle, au-delà la rencontre sportive, il s’agit surtout de la confirmation d’une forme de « poussée islamiste
». J’ai connu la Turquie dans les années 1950. Il n’y avait que les vieilles dames qui allaient à la Mosquée. Et puis la grande poussée d’islamisme qui s’est produite dans ces régions a rappelé à la Turquie qu’elle était le yatagan de l’Islam. Et Erdogan, récemment, faisait encore allusion à cela en disant: “Vous savez la famille Turque, ce n’est pas trois enfants, mais cinq enfants au moins”. Autrement dit, nous sommes des conquérants qui avons l’intention de le rester, s’est empressé d’interpréter Jean-Marie Le Pen. Mis sur la touche par sa fille, Jean-Marie Le Pen est persona non grata au sein de son propre parti depuis qu’il a été forcé de quitter ses fonctions. La rencontre Turquie-France s’est achevée par le score de 2-0. Ne demandez pas à Jean-Marie qui a gagné !