L ‘Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a signé mardi un accord reconnaissant à la Palestine, nouveau membre de l’organe international, son statut d’État.
L’accord a été signé par le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, et par l’ambassadeur de Palestine à Vienne, Salah Abdul Shafi.
Il permettra aux inspecteurs de l’AIEA de contrôler la sûreté des matières radioactives et nucléaires fissiles tel que l’Uranium qui se trouve dans les territoires de Ramallah, capitale administrative de la Palestine.
Les palestiniens ne possèdent pas de réacteur nucléaire. Toutefois, ils disposent de départements de physique dans les hôpitaux et les universités, dotés d’équipements médicaux contenant des composants nucléaires.
Emmanuel Nahshon, porte-parole du ministère israélien des Affaires Étrangères, a déclaré que cet accord constituait « une violation des conventions internationales ».
Le gouvernement israélien voit cet acte comme une tentative de la part de la Palestine pour obtenir la reconnaissance internationale, comme c’était le cas lors de son adhésion à l’UNESCO en 2011 et à l’Union Postale Universelle (UPU) en 2018.
Pour finir, cet accord place l’AIEA dans une situation délicate car le texte signé ne précise pas comment l’agence internationale compte définir le territoire palestinien et ses frontières avec Israël.