Début 2019, la Flandre interdisait l’abattage rituel sans assommage et le 1er septembre 2019, la Wallonie lui emboîte le pas, faisant ainsi de la Belgique une zone de non-droit pour l’abattage rituel musulman et juif.

L’interdiction est dirigée contre la pratique de l’abattage des animaux sans un ‘assommage préalable’ conformément aux rites musulman et juif

Selon le collectif Halal en danger, la France serait le prochain pays à suivre cette interdiction :

Un projet d’interdiction de l’abattage sans étourdissement serait en cours d’élaboration en France. Une étape avait déjà été franchie depuis l’avis récent de la cour européenne de justice européenne sur la certification bio concernant le halal.

Le motif de cette interdiction serait le bien-être des animaux. « Or, différentes études scientifiques produisent des conclusions qui sont loin d’être aussi catégoriques. En effet, les scientifiques s’opposent sur le procédé d’abattage le moins douloureux pour l’animal ». Halal en danger affirme également « qu’il n’est pas nécessaire d’avoir recours à un procédé d’abattage par étourdissement puisque l’abattage rituel (sans assommage) est un procédé d’étourdissement naturel pour l’animal »

[Le collectif] dénonce une manipulation de l’opinion en véhiculant une vision totalitaire du bien-être animal, reposant en réalité, sur une volonté d’imposer un modèle anti-viande [et] l’esprit répressif des intéressés, au détriment de l’esprit de concordance, souhaitant faire interdire l’abattage rituel sans assommage au lieu d’en améliorer les conditions

Le collectif dénonce également «la stigmatisation de certaines communautés religieuses. Cette stigmatisation est utilisée pour faire diversion afin de ne plus poser les vraies questions de fond qui sont celles d’une agro- industrie animée par un impératif de rentabilité et qui n’a jamais mis au centre la question de la sensibilité animale, de l’élevage jusqu’à l’abattage».

C’est notre liberté de culte qui est aujourd’hui mise en danger par la communauté européenne. Une réflexion de fond doit être menée « sur les méfaits d’une agro-industrie animée par un impératif de rentabilité imposant des cadences d’abattage de plus en plus rapides faisant fi de la sensibilité animale et accentuant le stress des animaux » et « sur l’amélioration des conditions d’abattage rituel dans les abattoirs »

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