Le site du quotidien américain New York Times a été piraté par des hackers syriens pro-Assad mardi soir dernier. Cet acte a été revendiqué sur Twitter sur le compte de la SyrianElectronicArmy.

Le site du New York Times était inaccessible pour la majorité des visiteurs, mais pour les autres, ils ont eu droit à une image de revendication de la Syrian Electronic Army (SEA) à la place du contenu habituel.

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D’abord le New York Times avait fait état d’une panne lorsque son site et ses applications sont devenus obsolètes mais assez vite, la vice-présidente a compris qu’ils étaient victimes d’une attaque malveillante. Le site n’est redevenu fonctionnel que le lendemain, soit 12 heures après l’attaque de la SEA.

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La SEA est plus communément appelée «l’armée électronique syrienne», elle est composée de jeunes syriens et de militaires mais également d’un soutien logistique iranien et du Hezbollah. Ce n’est pas la première fois que ce groupe basé à Damas, attaque un des médias américains considérés comme ennemis de Bachar el-Assad. En effet, cette cyber-attaque intervient le jour où les USA, la France et l’Angleterre ont annoncé qu’ils souhaitaient agir en Syrie.

Très rapidement le New York Times a commencé à republier des articles sur d’autres plateformes afin de garder bonne figure auprès des 9 millions de personnes qui suivent le compte Twitter du quotidien :

« Nous continuons à publier des informations. Voici notre dernier article sur la Syrie. »

C’est indéniablement le coup de théâtre électronique le plus cinglant, survenant dans un contexte de forte tension depuis la naissance de la «guerre» sur les réseaux sociaux et sur la toile.

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