En cette période de vaches maigres, Emmanuel Macron vient d’inaugurer à Paris, en grandes pompes, un colossal Centre Européen du Judaïsme, qui a coûté aux contribuables français la bagatelle de 3 millions d euros.
Cet espace multifonctionnelle de 5.000 m² permettra aux visiteurs de découvrir des œuvres musicales et cinématographiques liées à histoire des juifs.
Pour le président du Consistoire, Joël Mergui,
Intellectuels, experts et artistes vont se côtoyer dans une programmation engagée pour promouvoir le judaïsme, sa perception du monde et faire évoluer les mentalités.
Ce Centre accueillera également une synagogue de 600 places, des salles de spectacle, d’exposition et les bureaux du consistoire.
Ce complexe à la gloire du judaïsme a été inaugurée il y a quelques mois seulement par Anne Hidalgo.
Une inauguration polémique puisqu’elle a été réalisée sous l’impulsion du président du consistoire central lui-même, et non d’Anne Hidalgo qui semblait donner des gages à la communauté juive à quelques mois des élections municipales.
De plus, la présence du maire de Jérusalem, Moshe Leon, proche du premier ministre d’extrême-droite Benjamin Netanyahou et fervent défenseur de la politique de colonisation israélienne fit jaser bien des personnalités.
La laïcité est pour le gouvernement à géométrie variable. A l’heure où elle est citée à toutes les sauces et où les tensions communautaires s’exacerbent, on peut se demander pourquoi le président de la république, la maire de Paris et de très nombreux responsables politiques sont venus se précipiter à cette cérémonie.
Il semble que le mot laïcité ait un sens différent selon les communautés
