Jean-Luc Mélenchon s’attaque au Conseil représentatif des institutions juives de France en commentant la défaite du Labour britannique. Dans un post de son blog, Jean-Luc Mélenchon dénonce,
Retraite à points, Europe allemande et néolibérale, capitalisme vert, génuflexion devant les ukases arrogants des communautaristes du CRIF : c’est non.
Interrogé sur cette réflexion, l’entourage de Jean-Luc Mélenchon affirme que ce dernier voulait dire qu’il ne se laisserait pas influencer par les lobbys qu’ils soient, financiers ou communautaristes.
Ne pas prendre l’exemple, au PS qui s’était désolidarisé de la manifestation contre l’islamophobie du 10 novembre.
Castaner, le ministre de l’Intérieur, dénonce des « propos choquants »
La haine et le complotisme se nourrissent de sous-entendus douteux et de préjugés nauséabonds. Les propos tenus par M. Mélenchon sont choquants et inappropriés à notre débat républicain.
Un ukaze, est une décision autoritaire arbitraire et sans appel. Selon Jean-Luc Mélenchon, le chef du Labour (parti travailliste) a dû subir les accusations d’antisémitisme des divers réseaux d’influence du Likoud le parti de droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu :
Il a passé son temps à s’excuser et à donner des gages.
Jeremy Corbyn, dont le parti a été lourdement défait jeudi par les conservateurs, se voit reprocher depuis plusieurs années d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme au sein du Labour.
Aurore Bergé, porte-parole de LREM, réagit,
Quel naufrage intellectuel et moral. Comme Corbyn, vous aurez le déshonneur et la défaite. Vous méritez les deux.
Le revers du Labour doit servir de leçon, Jeremy Corbyn aurait plutôt dû refondre totalement son parti au lieu de composer avec lui. Construire son raisonnement politique sur un jeu d’équilibriste est une gageure.