Un étudiant saoudien résidant aux États-Unis, en possession d’armes à feu obtenues illégalement, a été trouvé avec une «liste de victimes» comprenant un professeur d’université.
Vendredi dernier, l’arrestation de Hassan Alqahtani, 27 ans, détenu par les autorités américaines jusqu’à son procès pour inculpation fédérale, intervient plus d’une semaine après qu’un aviateur saoudien en formation aux États-Unis a perpétré une attaque terroriste meurtrière, sur une base de l’US Navy en Floride.
La juge d’instruction américaine Laura Fashing a jugé hier qu’Alqahtani, qui étudiait le génie mécanique à l’Université du Nouveau-Mexique dans le sud-ouest des États-Unis, représentait un danger pour les autres et devait être détenu par le gouvernement fédéral.
Alqahtani a été initialement arrêté pour de prétendues violences domestiques. Un procureur fédéral a déclaré au juge lors de l’audience de détention à Albuquerque (Nouveau-Mexique) qu’Alqahtani avait collé une arme à feu sur la tête de sa conjointe et avait menacé de la tuer.
Des allégations de violence familiale ont été signalées par la famille de l’épouse d’Alqahtani. Des témoignages de la conduite violente de l’étudiant saoudien ont également été donnés par la mère de la femme d’Alqahtani qui a déclaré aux agents du FBI que sa fille avait peur qu’il puisse l’attaquer.
Joel Meyers, l’un des avocats d’Alqahtani, a rejeté les allégations, disant aux procureurs fédéraux que l’affaire était fondée sur des « allégations flamboyantes » et des preuves fragiles, car on ne sait pas si Alqahtani possédait l’arme trouvée chez lui au Nouveau-Mexique.
Il a été rapporté qu’un informateur a déclaré au FBI qu’Alqahtani avait ce qui a été décrit comme une « liste de meurtres » qui comprenait un professeur d’université, un ancien colocataire et une personne qu’il avait combattue auparavant.
