Le Maire de la commune de Pont-de-Cheruy a finalement abandonné l’ineptie de l’idée de contraindre les enfants à manger de la viande.
La nouvelle méthode proposée dorénavant est de prévoir deux repas, un classique et un autre végétarien, pour tous les enfants inscrits à la cantine scolaire dès le début de l’année prochaine.
«Pour nous musulmans et nous devons bien le comprendre, la persévérance est la clé de notre réussite…»
Rappelez-vous de l’affaire de Kamil, un écolier musulman de 8 ans, scolarisé dans la commune et qui avait été exclu de la cantine de son école car il ne mange pas de viande.
La lettre, publiée sur les réseaux sociaux, a créé une polémique et un élan de solidarité.
Pour comprendre l’affaire, il faut savoir qu’Alain Tuduri, Maire de Pont-de-Chéruy, a été à plusieurs reprises confronté à la justice ces dernières années et qu’en 2010, il avait été condamné à cinq ans d’inéligibilité pour «discrimination raciale».
Donc ce 12 décembre, le maire de la ville reprenant ses esprits, a adressé une lettre aux familles des enfants, les informant du changement de politique scolaire qui entrera en vigueur le 6 janvier prochain.
Nous constatons, depuis plusieurs mois, une évolution de plus en plus importante de la demande de repas végétariens..
Il rajoute :
Il sera proposé aux familles deux types de repas pour leurs enfants inscrits au sein des restaurants scolaires, à savoir : Repars classique et repas végétarien y compris des produits de la mer.
Pour Mohamed Djerbi, avocat et président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) à Grenoble.
J’attends maintenant les excuses publiques.