L’arabe est désormais la deuxième langue parlée en France mais elle reste très peu enseignée. Les quelques professeurs sont pour la plupart payés par des pays étrangers.
Dans la majorité des établissements de France, les élèves ont le choix d’apprendre l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien et même le russe. Depuis trois ans, le chinois est même proposé dans certaines écoles.
La deuxième langue la plus parlée en France n’est pas enseignée dans les écoles publiques, aucune option ne permet de s’y initier, ni au collège ni au lycée. La seule façon d’accéder à cet enseignement est de faire parti du programme ELCO qui concerne uniquement les écoles primaires. (ELCO pour Enseignement de la langue et culture d’origine). Ce dernier est bien entendu contrôlé et organisé par l’Etat et les ambassades qui définissent les listes des enseignants potentiels.
« En règle générale, les cours des enseignants ELCO sont dispensés en dehors des heures de classe, sauf quand l’organisation de l’école en décide autrement. Il existe une souplesse d’organisation ». Néanmoins, depuis peu, ces professeurs sont susceptibles d’agir dans les collèges et les lycées professionnels.
L’enseignement de la langue arabe reste dans le cadre de la culture d’origine et n’est que très rarement proposée ailleurs. Pourtant, maitriser l’arabe permet l’accès à des débouchés professionnels de qualité dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. La cantonner au cadre communautaire et/ou religieux prive les jeunes français de ces expériences enrichissantes.
