Depuis déjà quelque temps, médias et pouvoirs publics ne cessent d’entamer des faux débats pour imprégner le terme “ laicité ” dans l’esprit des gens.
Il s’agissait donc de tenter de prouver que dans la liberté de culte, un réel problème se posait, or, comme chaque fois, c’est l’Islam qui est constamment évoqué.
Très récemment, dans l’affaire de l’employée voilée de la crèche Baby-Loup, alors que la cour de cassation avait annulé le licenciement de la salariée au motif que la laïcité ne peut pas s’appliquer pour les employés du secteur privé, la cour d’appel de Paris vient tout juste de prononcer ce licenciement pour un motif qui ne concerne plus le port du voile. Comme si seul le résultat importait…
Le message est donc clair, il y a violation du principe de laïcité lorsqu’il s’agit tout simplement de vouloir mener la vie dure à l’Islam et à ses fidèles, puisque visiblement d’autres communautés peuvent sans le moindre problème célébrer leur culte au sein des espaces publics.
En effet, pour la célébration de la fête juive Hanouccah, des allumages de chandeliers géants installés pour l’occasion ont lieu sur des places publiques partout en France. Des chants religieux et prières sont organisées et se déroulent entre le mercredi 27 novembre et le mercredi 4 décembre, sans bien entendu que les autorités politiques n’y voient le moindre inconvénient.
Ce qui est déplorable, c’est cette laïcité à deux vitesses ou à géométrie variable. Pourquoi vouloir constamment évoquer ce terme sans cesse instrumentalisé, afin d’empêcher les musulmans de pratiquer leur foi tranquillement, puisque incontestablement, la volonté première est de s’attaquer à l’Islam qui subitement dérange..
La communauté musulmane n’a aucune valeur aux yeux des pouvoirs publics. Les arrangements communautaires existent, mais pas pour tout le monde..
