Nicolas Anelka a récemment résilié son contrat avec son club anglais après avoir purgé sa suspension imposée par la fédération anglaise. Il avait réalisé le geste de la Quenelle de Dieudonné en guise de soutien à son « frère » acculé par Valls et ses « amis ».
Dans une interview accordée à MetroNews, le joueur de foot français a affirmé à nouveau qu’il n’était pas antisémite et que ce geste n’était pas du tout destiné à la communauté juive :
« Je n’ai aucun antécédent raciste ni antisémite, donc aucune preuve, voire même le soupçon d’une preuve ! Ah si, tout de suite, j’ai lu que j’étais converti à l’islam. Le raccourci est super rapide ! Mais j’ai une question : pourquoi devrais-je penser à la communauté juive quand je marque un but ? Je n’ai jamais eu de problème avec elle et, d’ailleurs, pourquoi en aurais-je ? Tant de questions posées et pas de réponse. A un moment, il faut arrêter d’être parano et de croire qu’on est tous en guerre ! »
Il confirme son soutien à Dieudonné qu’il qualifie de «frère» et s’en prend légèrement à Tony Parker et Mamadou Sakho qui avaient réalisé ce geste mais qui ont présenté des excuses publiques pour éviter les problèmes :
« Chacun choisit son camp. Ils sont libres de le faire et ce n’est pas à moi de juger… Quand je me bats pour quelqu’un, je le fais à fond »
Anelka revient sur sa célébration qui lui a valu la résiliation de son contrat. Il explique que c’était en guise de protestation envers l’acharnement de Manuel Valls qui souhaitait faire interdire les spectacles de l’humoriste à cette période.
D’après lui, l’actuel premier ministre était sous l’influence de sa femme sur cette affaire de Quenelle, en d’autres termes il n’a pas été objectif du tout. De plus, Anelka « espère qu’il mettra autant d’énergie à redresser le pays qu’il en a mis à combattre Dieudonné »
