Abdelaziz Bouteflika a prêté serment hier au Palais des Nations à Alger après avoir gagné les élections présidentielles pour la quatrième fois consécutive.
C’est dans un fauteuil roulant, la voix faible et tremblante qu’il a répété le texte du serment lu par le président de la Cour suprême, la main droite sur le Coran.
Dans son bref discours post cérémonie, il parle de « grande victoire de l’Etat » lorsqu’il s’agit d’évoquer sa réélection. La presse algérienne affirme que le président aurait dû prendre la parole bien plus longtemps.
Cette cérémonie devrait plaire aux détracteurs de Bouteflika qui estiment qu’il n’est plus capable de prendre la direction du pays et que sa réélection est une erreur pour l’Algérie.