En Chine, la persécution de la minorité des ouïghours du pays se fait de plus en plus abondante et violente : ce samedi, dans le nord-ouest de la Chine, les autorités ont abattu 13 individus potentiellement « extrémistes » et responsables de l’attentat contre un immeuble de sécurité à Kashgar, dans la région du Xinjiang.
Malheureusement, cet incident a eu des conséquences aggravantes puisque depuis plusieurs mois, la communauté Ouïghoure (musulmans turcophones) est victime de violences perpétuelles : souvenez-vous de l’attentat-suicide dans un marché musulman en mai dernier (une attaque qui avait causé 31 morts et 90 blessés).
Par ailleurs, des mesures répressives ont été instaurées, surement dans le but de rendre la vie extrêmement difficile aux musulmans de la région : parmi celles-ci figurent des vagues d’arrestations ou encore, des condamnations à mort.
Mais cela ne représente rien face à ce qu’ils peuvent endurer. A l’heure où le mois sacré du Ramadan approche, ces derniers se voient dans l’incapacité de pratiquer leur jeûne : pire encore, le gouvernement Chinois a eu l’audace d’encourager des personnes à dénoncer les musulmans qui jeûnaient en cette période, en échange d’une simple récompense. En 2012, les employés de l’hôpital de Yining étaient interdits de jeûne car ceci pouvait affecter leur travail.
Notons que les musulmans ouïghours du pays représentent près de neuf millions d’habitants rien que dans la région du Xinjiang.