Le Premier ministre a fait savoir que les préfets et le ministre de l’Intérieur ont reçu des consignes très claires visant à interdire des manifestations en cas de risque de violences et de débordements devant le Sénat :
« Ces violences, ces mots (de dimanche dernier) sont d’une extrême gravité. (Ils) trouveront toujours (…) une réponse déterminée des pouvoirs publics. Et si cela doit passer, cela passera par des interdictions de manifestations. Nous considérons que les troubles à l’ordre public sont possibles (ainsi que) des débordements comme ceux que nous avons connus .»
« Nous devons être très clairs et ne laisser aucun mot, aucun slogan comme ceux que nous avons encore entendus au cours de ces derniers jours », a ajouté le Premier ministre
« Les attaques contre nos compatriotes juifs sont inacceptables. Les sentiments qu’ils éprouvent actuellement, nous devons évidemment (les) entendre. Et je veux condamner avec beaucoup de force, a-t-il souligné, ce qui existe dans un certain nombre de secteurs de notre société qui est ce passage insupportable de la condamnation d’une politique, celle de l’Etat d’Israël (…) à l’antisionisme, qui est la porte ouverte à l’antisémitisme ».
Une source proche du dossier a affirmé que la préfecture de police de Paris (PP) avait engagé une procédure pour interdire une manifestation de soutien à Gaza prévue samedi à Paris en raison des « risques graves de trouble à l’ordre public qu’engendrerait cette manifestation dans un contexte de tension accrue ».
À l’entendre les débordements de dimanche dernier sont plus graves et plus préoccupants que les massacres actuels de Gaza. Apparemment le toutou est de nouveau de sortie.
