Sayeeda Warsi, secrétaire d’Etat chargée des cultes et des communautés et première femme de confession musulmane à être entré au sein du gouvernement britannique en 2012, a décidé ce mardi de claquer la porte du gouvernement.
La raison de ce choix ? La politique du gouvernement britannique vis-à vis du conflit dans la bande de Gaza.
«C ‘est avec un profond regret que j’ai écrit ce matin au premier ministre et remis ma démission. Je ne peux plus soutenir la politique du gouvernement au sujet de Gaza », a-t-elle écrit sur son Twitter. Dans sa lettre de démission rendue publique, elle indique que «l’approche et le langage (de son gouvernement, ndlr) durant cette crise à Gaza sont moralement indéfendables, ne sont pas dans l’intérêt national de la Grande-Bretagne et auront un impact dommageable à long terme sur notre réputation internationale et nationale».
Elle ajoute : « l’approche et le langage (de son gouvernement, ndlr) durant cette crise à Gaza sont moralement indéfendables, ne sont pas dans l’intérêt national de la Grande-Bretagne et auront un impact dommageable à long terme sur notre réputation internationale et nationale ».
Sayeeda Warsi avait déjà dénoncé l’attitude du premier ministre Britannique David Cameron sur son compte Twitter, concernant les massacres de civils à Gaza : « Les gens peuvent-ils arrêter de justifier le meurtre d’enfants. Quelles que soient nos politiques, il ne peut jamais être justifié, seulement regretté pour sûr ».
Un acte courageux qui lui aura valu les félicitations du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB).
Un geste « qui reflète l’humanité commune qui existe dans son propre parti et à travers l’échiquier politique, tous horrifiés par la brutalité de la machine de guerre israélienne contre la population de Gaza », d’après le MCB.