Ce jeudi 14 août, des employés du ministère des travaux publics palestiniens sont venus dans le quartier d’Al-Boura, à Beit Hanoun, situé au nord-est de la bande de Gaza, afin d’évaluer les dommages subis par l’offensive meurtrière israélienne.
Au total : 16 000 maisons dévastées, d’après l’agence de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), ainsi qu’une partie importante du réseau électrique et des infrastructures d’eau.
Certaines familles ont laissé sur les décombres de leur maison une bannière en plastique avec leur nouveau numéro de téléphone. Zaki Wahdan, un Palestinien de 19 ans, indique aux officiels son immeuble effondré, où sont morts douze membres de sa famille, nous apprend le site Le Monde.
Lorsque les ambulances et les bulldozers ont pu pour la première fois accéder aux lieux, le 5 août, ils n’ont retrouvé que quatre corps et les membres de cinq autres proches, dont ceux de ses deux frères, Ahmed, 14 ans et Hussein, 10 ans.
« Il y a encore des corps sous les décombres, mais il faut les bulldozers », déclare le jeune homme.
Un quart des 350 000 personnes réfugiées dans les écoles de l’UNRWA n’ont désormais nulle part où vivre. L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency) se prépare donc à accueillir ces familles pendant de longs mois encore, jusqu’à ce que la reconstruction commence.
Aujourd’hui, le bilan humain est estimé à 1 973 victimes par l’OCHA (Bureau de la coordination des affaires).
A Gaza-ville, des personnes font la queue à l’entrée de la banque de Palestine pour percevoir les aides fournies par l’Autorité palestinienne, alors que d’autres attendent devant les agences de l’UNRWA, qui fournissent des paquets d’aide alimentaire.
Le Hamas a lui aussi distribué des aides aux combattants ainsi qu’à ses employés. « Les employés du Hamas ont perçu une aide ponctuelle de 300 dollars », indique Iyad Al-Ghussein, vice-ministre de la communication.