Le boycott des produits israéliens n’a jamais été aussi puissant que depuis l’offensive récente et injustifiée des forces israéliennes sur Gaza. Selon le Middle East Monitor, l’Etat sioniste aurait déjà été privé de 8 milliards de dollars à la suite de ce mouvement de boycott.
C’est le secrétaire général du mouvement « Palestinian National Initiative » Mustafa Barghouti qui nous a livré cette estimation qui élève les pertes israéliennes à 20% du PIB. Il informe également que les politiques s’organisent pour intensifier le boycott et notamment dans le monde arabe où 13 partis vont s’accorder.
Selon lui, « l’Union européenne n’a pas émis de décision de boycott d’Israël, mais ce qui se passe est un boycott de toute relation ou d’accord avec les colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est ».
« Cette initiative s’étend dans le monde entier et pas seulement dans les pays européens, de nombreuses zones dans le monde sont également prêtes à boycotter les colonies »
Pour tempérer ces propos, Jacques Bendelac un économiste chercheur à Jérusalem affirme que le boycott n’a de force que sa symbolique puisque économiquement rien ne se fait sentir, l’agriculture étant un point non essentiel de l’économie sioniste.
« Beaucoup de grandes compagnies ont plusieurs lieux de production et il est souvent difficile de faire la part des choses. Si le boycott s’étend à l’ensemble des produits fabriqués en Israël, cela pourrait effectivement avoir un impact important. Mais le gouvernement ne semble pas y croire et ne prend pas cette menace au sérieux »
Bien que certaines personnes ne semblent pas croire à l’efficacité du boycott international, il semblerait que ce mouvement offre une position de force pour la Palestine qui pourrait s’en servir pour gagner les prochaines négociations.