Après onze ans à sillonner les routes d’Amérique latine, le rallye Dakar va partir pour la première fois d’Arabie saoudite ce dimanche. Un choix vivement contesté par les ONG de défense des droits de l’Homme.
Atteintes répétées aux libertés individuelles
En cause, les atteintes répétées aux libertés individuelles. Les ONG dénoncent les crimes perpétrés par le régime saoudien qui tente avec le sport de redorer son image. France Télévisions diffuseur de l’événement et la société organisatrice ASO sont appelées à ne pas se rendre complice de cette propagande.
Le royaume affiche une volonté croissante de se faire un nom dans le milieu du sport pour améliorer son image sur la scène internationale.
Une politique saoudienne qui rend furieux les ONG
Cette politique met en fureur les organisations de défense des droits de l’Homme.
Au moment où le Dakar avait été annoncé, en mai dernier, la conférence de presse suivait de deux jours l’exécution de 37 personnes en Arabie saoudite.
Un Royaume qui s’intéresse désormais au sport
Le royaume ultra-conservateur a d’ailleurs multiplié ses investissements dans le domaine du sport, la Supercoupe d’Italie, le match de boxe Andy Ruiz-Anthony Joshua ou encore un Grand Prix de Formule E.
L’acquisition du Dakar, s’inscrit cette stratégie expansionniste pour rattraper son retard sur ses concurrents régionaux, le Qatar et les Émirats arabes unis.
Vision 2030
L’Arabie saoudite s’est engagée dans un programme de réformes économiques, du nom de Vision 2030, sous la coupe du prince héritier Mohammed ben Salmane.
L’objectif final est la diversification de l’économie saoudienne pour qu’elle ne dépende plus que du pétrole. La solution, développer le tourisme et le Dakar est une nouvelle opportunité pour Riyad afin de vendre sa carte postale du tourisme.
