Nous avions précédemment évoqué l’histoire de Mehdi Nemmouche selon quoi il serait un ex-agent de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), selon le journaliste et ex-otage français Nicolas Hénin. Mais une confusion plane cet après-midi sur l’authenticité de ces « révélations » publiées dimanche soir.
Didier François, l’un des quatre ex-otages, était interviewé par Europe 1 hier. Tout comme son collègue Nicolas Hénin, le journaliste déclare avoir reconnu Mehdi Nemmouche comme étant l’un de ses geôliers mais refuse tout de même de confirmer ou de nier l’information de Libération à propos d’un soi-disant projet d’attentat de Mehdi Nemmouche à Paris. .
« Le quotidien dirigé par Laurent Joffrin (un éditorialiste passionné par l’histoire militaire, également proche des services secrets et partisan d’Israël) dévoile une « information » issue d’un seul ex-otage (anonyme) et relayée par un service secret français non identifié à propos d’un pseudo-projet d’attentat fomenté par Mehdi Nemmouche (un homme toujours censé être présumé innocent tant qu’il n’a pas été condamné par la justice) et imputable à l’État islamique, obscure organisation terroriste sévissant en Syrie et en Irak. » affirme le site Wikistrike.
Selon les même sources « Apolin Pepiezep, avocat de Mehdi Nemmouche, insiste aujourd’hui sur le fait que son client n’a jamais été interrogé par les services français à propos de son séjour en Syrie ».
* trois mois après, aucun média traditionnel n’a toujours relevé le défi d’expliquer la singulière coïncidence survenue lors de la tuerie –imputée à l’étrange Mehdi Nemmouche– du Musée juif de Bruxelles: parmi les quatre victimes figuraient deux ex-employés des services secrets israéliens.
* à ce jour, aucun média audiovisuel français n’a jamais organisé de débat à propos de la collusion entre certains reporters et les services secrets. Plusieurs journalistes de la presse écrite ont pourtant déjà évoqué ce sujet tabou : la désinformation chapeautée par la DGSE et/ou la DGSI -en partenariat avec des titulaires de la carte de presse- afin d’orienter (et de manipuler) l’opinion publique, notamment sur des questions internationales. »
S’agit-il là dès lors d’un prétexter pour alimenter la peur et l’hostilité des Français à l’encontre de l’ « État islamique » afin de légitimer une future intervention militaire française et partir à la chasse aux jihadistes?