Trois adolescents ont été violemment agressés dimanche soir dans le quartier de Saint-Mandé par une trentaine de jeunes de confession juive. D’après la mère d’une des victimes, le motif religieux ne serait pas à l’origine de l’agression. « C’est vraiment parti d’un mauvais regard, mal interprété et après c’est parti dans tous les sens. Il faut prendre tout ça avec des pincettes » a-t-elle expliqué.
Une source judiciaire a affirmé qu’aucun élément « laissent supposer que les violences sont aggravées par un mobile religieux ou raciste ».
« Ce sont des histoires entre jeunes de 16 ou 17 ans. Ce serait ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté », a précisé la mère d’une des adolescents agressés.
Les trois victimes ont porté plainte au commissariat de Vincennes le soir même de l’altercation, selon une source policière.
Si l’enquête est actuellement en cours et que la police n’a pour l’instant pas confirmé le véritable mobile de l’incident, pourquoi avancer malgré tout une première thèse selon laquelle il ne s’agirait pas d’un conflit opposant deux communautés ? Pourquoi ressasser sans cesse l’histoire d’un simple « mauvais regard » alors qu’il n’en est rien. Pour dédramatiser l’affaire et la classer sans suite ?