Mohammad Bin Salmad et Mohammed Bin Zayed

Un nouveau télégramme publié sur le site WikiLeaks, un site international à but non lucratif spécialisé dans la publication de documents confidentiels, a révélé les inquiétudes du prince héritier d’Abu Dhabi, Mohammed Bin Zayed, au sujet de la famille royale Saoudienne.

Le télégramme concernant la famille royale Saoudienne

Ce télégramme très long et très fourni, également publié par le New York Times, annonçait que Bin Zayed avait informé l’ambassadeur américain, James Jeffrey, qu’il craignait le wahhabisme ne s’implante en Arabie Saoudite et qu’il voulait éliminer cette menace.

Le New York Times a rapporté que le prince héritier d’Abu Dhabi :

Considérait la famille royale saoudienne sous le règne du roi Abdullah Bin Abdulaziz Al Saud comme impuissante ; cependant, il craignait que l’alternative soit un état autoritaire et wahhabite semblable à l’ISIS. … Quiconque remplacera Al Saud sera un cauchemar.

L’actuel prince héritier

Cette missive a révélé que Bin Zayed s’est rapidement concentré sur l’actuel prince héritier, Mohammed Bin Salman :

Qui était impatient d’introduire des réformes afin de réduire l’attachement de l’Arabie Saoudite à l’Islam radical, et a commercialisé sa vision auprès de l’administration du président américain Donald Trump.

Dans le même long rapport, intitulé Mohammed Bin Zayed’s Dark Vision of the Middle East’s Future, l’écrivain Robert F. Worth a combiné interview, profilage et analyse du prince héritier d’Abu Dhabi – le dirigeant de facto des Émirats arabes unis (EAU).

Le prince héritier d’Abu Dhabi

Le New York Times a rapporté que Bin Zayed :

A mis une grande partie de ses énormes ressources dans la contre-révolution, et il a réprimé les Frères Musulmans et construit un état hypermoderne basé sur la sécurité, où est surveillé toutes inclinations islamiques.

Le journal a souligné que le départ du président égyptien, Mohamed Morsi, a été le premier grand succès de la campagne de Bin Zayed, ajoutant :

Il semble qu’il était très confiant dans ce qui pouvait être fait sans les restrictions américaines, et il a rapidement tourné son attention vers la Libye, où il a commencé à fournir un soutien militaire à l’ancien général, Khalifa Haftar, un tyran qui partage les sentiments de Bin Zayed envers les islamistes.

Les projets de Bin Zayed

L’auteur, citant un diplomate américain, a souligné que le blocus imposé au Qatar depuis juin 2017 est devenu une question de vengeance personnelle pour Bin Zayed.

Il convient également de noter qu’en 2009, Bin Zayed a pris une décision qui pourrait hisser considérablement sa capacité militaire au-delà des frontières des Émirats Arabes Unis, lorsqu’il a demandé à Mike Hindmarsh, ancien commandant du régiment australien du Special Air Service, de l’aider à réorganiser l’armée émiratie, le nommant finalement à la tête de celle-ci.

Il a indiqué qu’il était inconcevable de nommer un fonctionnaire non arabe à un poste militaire aussi élevé dans un autre pays du Moyen-Orient.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici