Au mois de juillet dernier, l’ex-femen Amina Sboui, 19 ans avait déclaré aux médias qu’elle avait subi une agression à place Clichy. Selon ses dires, un groupe de « Salafistes » lui auraient rasé les sourcils après l’avoir insulté violemment.
Quelques semaines plus tard, la police découvre que toute l’histoire n’est qu’un énorme mensonge car aucune preuve de cette agression n’a été trouvée. La police l’accuse de «dénonciation mensongère», elle risque six mois de prison et 7 500 euros d’amende.
Aujourd’hui, Amina prise de remords, se défend en décidant de tout avouer car prétextant “un appel au secours à un moment de sa vie où elle n’allait pas bien” :
« Quand j’ai posté ce message, j’ai oublié comme une conne que j’étais Amina Sboui, essaye-t-elle d’expliquer. Pour moi, c’était un appel au secours pour mes amis, mes proches, ce n’était pas adressé à la presse ou à la police. Le problème, c’est qu’il y a plein de journalistes qui me suivent, qui ont commencé à m’appeler, à écrire dessus. Je ne pouvais plus dire que c’était un mensonge. »
Elle raconte ce qui s’est vraiment passé ce soir là :
« Je venais de déménager de chez une femme que j’aime beaucoup. Elle m’a sauvée en France. Au début, je n’avais rien, pas d’argent. Et en partant de chez elle, tout d’un coup j’étais très déprimée. C’était la France, sans personne, sans amis, sans famille, développe-t-elle. Un jour, je suis allée à l’hôpital pour une entorse et j’ai croisé juste un mec, dans la rue, qui m’a parlé, mais normalement. Et en rentrant j’ai développé toute une histoire en rentrant à la maison .»
Cette ancienne Femen Tunisienne (mouvement radical féministe) qui a connu la prison pour avoir posé seins nus en Tunisie raconte gênée les épreuves qu’elle a subi. Elle comparaîtra le 8 octobre devant le juge pour dénonciation mensongère et en correctionnel pour « violence en état d’ébriété » à la suite d’une rixe survenue place de la Bastille, en août, dont elle affirme toujours que ce sont ces amis et elle qui ont été provoqués.
