2012, l’Assemblée générale des Nations Unies approuve de fait la reconnaissance d’un Etat souverain de Palestine.
Malheureusement, cette victoire diplomatique, en demi-teinte, n’a pas la portée escomptée. Sur le terrain, aucun changement n’est à constater. Les pays, dont l’Europe, sont loin d’avoir officialisé cette reconnaissance.
Il faudra attendre 2014, pour que le nouveau gouvernement suédois de centre gauche veuille entériner cette légitimité.
Probablement, poussé par les derniers événements subi par le peuple palestiniens à Gaza, le 1er Ministre suédois Stefan Lofven, contre toute attente, annonce lors de son discours d’investiture au Parlement :
« Le conflit entre Israël et la Palestine ne peut être résolu que par une solution à deux États, négociée en accord avec le droit international »
« Une solution à deux Etats nécessite une reconnaissance mutuelle et la volonté de coexistence pacifique. Par conséquent, la Suède va reconnaître l’État de Palestine »
Cette déclaration aura-t-elle pour effet de rétablir une justice Ô combien méritée pour la Palestine ? Qu’elle fera boule de neige et finisse par être un sentiment partagé par l’ensemble des autres états membres de l’UE ?
Mais qu’en sera-t-il d’Israël et de son frère de sang, les Etats-Unis ?
Le porte-parole du département d’Etat Américain, Jennifer Psaki, a réaffirmé « le soutien » de Washington au principe d’un « Etat Palestinien ».
Mais le nombre de conditions soumis à ces propos, renvoie une solution aux calandes grecques !
Israël poursuit ses actions de colonisation, sans se préoccuper des allégations des uns ou des autres. Les USA dénoncent, pour la forme, ces constructions massives en territoire palestinien. Un imbroglio bien rôdé, qui n’a que pour seul but de gagner du temps, un temps précieux pour Israël, afin de construire, construire, encore et encore ….