Aïd-el-Kébir ! Ah ! La joie de fêter en famille une des deux plus grandes fêtes musulmanes ! Une joie certaine en pays musulman, mais qu’en est-il de nous, musulmans vivant en Europe ?
Cette année, nous avions un week-end entier pour manger nos méchouis ! Ce qui devait nous permettre de fêter l’Aïd en toute quiétude, contrairement aux autres années, où il avait l’habitude de tomber un jour de semaine quand tout le monde travaille.
Non contentes de nous concocter une nouvelle loi par an, afin de nous dégoûter, voire de nous pousser à abandonner nos rituels religieux, les autorités ne manquent pas d’idées et d’audace pour ajouter des petites surprises de dernière minute.
En France comme en Belgique, il est interdit d’égorger le mouton chez soi (sous peine de payer une amende de 5000 euros). Il reste, toujours, le choix de le commander chez le boucher musulman, qui se chargera de l’égorger à votre place. Et comme chaque année, le jour de l’Aïd, il ne reste plus qu’à se présenter à la boucherie et à prendre possession de son bien.
Seulement cette année, la « petite » surprise était de taille ! Après plusieurs heures d’attente devant la boucherie, on nous annonce, finalement, que les moutons (égorgés le matin) ont été placés dans un réfrigérateur, avec interdiction d’y toucher.
Il faudra attendre que leur température atteigne les 7 degrés ! Question de santé, paraît-il ! Température qui ne sera, évidemment atteinte que le lendemain ! Mais qu’en était-il de la température et de notre santé durant toutes ces années alors ? Pourquoi cette soudaine prise de conscience ?
Au centre de toutes les polémiques, l’Aïd-el-Kébir attise les haines et révoltes de toutes sortes, dès l’approche de la date fatidique. Les « amis » des animaux Brigitte Bardot et autres, sortent de leur trou où ils se terrent pourtant tout le reste de l’année sans faire parler d’eux.
Mais une fois par an, ils se rappellent qu’ils « aiment » les animaux au point de les défendre contre vents et marées. Prêts à se mettre à la place de l’animal et à ressentir toute sa douleur.
Par animal entendez « mouton », seul malheureux à souffrir, car soumis à un abattage rituel, les autres, porcs, bœufs, poulets etc…, ne souffrent pas, ils meurent sans cérémonial !
La « soi-disant » souffrance animale est-elle le réel problème ? Ou est-ce une Islamophobie poussée à l’extrême, où tous les prétextes sont utilisés pour exacerber une haine sans cesse grandissante ?