Le novel coronavirus a été découvert en septembre 2012, quand un ressortissant Qatari a dû rejoindre Londres afin de faire soigner sa « mystérieuse toux ».
Selon Quammen, les experts ont immédiatement donné l’alerte. « Certaines familles et groupes de virus sont sur la liste de surveillance des maladies « particulièrement préoccupantes », parce que celles-ci ont le potentiel de devenir les prochaines grandes épidémies mondiales, voire, les futures pandémies. Les coronavirus figurent sur cette liste. »
En mars 2013, le magazine Vice avait déjà fait état du coronavirus qui sévissait au Royaume-Uni :
« En septembre 2012, un ressortissant Qatari a dû rejoindre Londres pour faire soigner une toux bien particulière. Quelques jours après, il mourrait de ce virus, encore inconnu des médecins. Personne ne sait comment ce premier cas a contracté cette infection pulmonaire. »
« Cette semaine, à l’hôpital Queen Elizabeth de Birmingham au Royaume-Uni, le « novel coronavirus » a entraîné la mort d’une sixième personne. Le mois dernier, deux autres proches de la victime avaient contracté le virus, si bien que les scientifiques pensent que cette nouvelle infection est transmissible d’humain à humain, ce qui n’est pas le genre de nouvelle que l’on aime entendre à propos d’un virus mortel potentiellement capable de buter toutes les personnes que vous connaissez. »
David Quammen, auteur de Spillover : Animal Infections And The Next Human Pandemic avait alors déclaré : « Ce virus est inquiétant, et ce, pour des raisons évidentes, » dit-il. « La transmission d’humain à humain est l’une des étapes que doit traverser un virus s’il espère muter en une pandémie généralisée. »
Qu’est devenu le virus entre 2012 et 2020 ?
Il aura fallu attendre 8 ans pour que le coronavirus refasse irruption chez l’homme, pour cette fois faire beaucoup plus de victimes. Qu’a donc fait le coronavirus tout ce temps ?
« Les virus zoonotiques (des maladies et infections dont les agents se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l’être humain) ne disparaissent pas. La transmission entre les hommes peut être régulée et s’arrêter mais le virus continue forcément d’attendre patiemment dans un hôte, qui est souvent un animal porteur sain.»