Seulement 4 jours après son agression, le blogueur de Vénissieux a pris la parole pour la première fois à sa sortie de l’hôpital.
Dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter ce samedi, Bassem Braiki porte encore les stigmates de son agression.
MDRRRR SAH BASSEM C VRAIMENT UN MECHANT DANS NARUTO IL SFAIT TABASSER ET IL REALISE QUE C’QUIL FAIT C’EST PAS BIEN pic.twitter.com/pllPTdHAp5
— NamiKaTeh ? (@Namikateh) February 15, 2020
« Aujourd’hui, je vous tends la main. J’aimerais qu’on se serre la main et qu’on reparte à zéro« , a ainsi indiqué Bassem Braiki à tous ceux qui le critiquent pour ses prises de position et ses discours parfois racistes, homophobes, misogynes ou communautaires. « Emile Zola avait dit ‘J’accuse’. Moi je dis ‘Je m’excuse' », a-t-il poursuivi.
« Aujourd’hui, ce qui me fait dire ça, c’est la mobilisation sans précédent qu’il y a eu. Pour une personne comme moi, c’est sans précédent. Des renois (noirs ndlr) de Paris, des blancs de Paris, des renois et des blancs de toute la France qui disaient ‘ce mec, on ne l’aime pas mais il ne mérite pas ça’. Toutes ces personnes qui ont soutenu, je me dois de penser à vous quand je revendique des choses. Beaucoup de gens disent que Bassem divise. Bassem va réunir. Tout en gardant ses valeurs, ses principes et sa façon de penser », a indiqué le blogueur, qui s’était fait connaître en 2015 avec une vidéo dans laquelle il dénonçait les attentats à Paris..
Bassem Braiki veut donc désormais répandre un discours plus positif : « Depuis 2015, j’ai fait beaucoup de bonnes choses mais j’ai fait beaucoup de merdes. (…) On a la chance d’avoir de l’audience, des gens qui nous suivent. Et on n’a pas le droit de tout niquer avec des discours futiles ».
Sadek regrette son geste envers Bassem Braiki
Dans une vidéo diffusée quelques heures seulement après l’agression, Sadek regrette son geste et invite les jeunes à ne pas l’imiter : « Je ne suis pas fier de moi » déclare le rappeur.
« J’ai cédé comme un imbécile à la violence et à la haine parce que je ne supportais plus les menaces avec des armes, des propos,… Ça m’a fait sortir de mes retranchements. »
« J’envoie ce message à tous les petits frères qui m’écoutent : Sachez que ce que j’ai fait c’est de la grosse m**** et je vais payer pour ça. J’en suis totalement conscient et ce qui va m’arriver sera bien fait pour moi ».
« Ne prenez pas ça en exemple, le mieux c’est de discuter, de réussir à s’entendre et de vivre ensemble. »
