Nour rêvait de visiter les terres palestiniennes que sa grand-mère a dû quitter après la création de l’État israélien. 72 ans après, elle a pu s’y rendre et a fait une découverte inattendue, délivre Aj+ Francais dans une réalisation émouvante.
« Mamie, je suis devant le palmier dont tu m’as parlé. »
En larmes, cette Palestinienne appelle sa grand-mère, car elle pose pour la première fois son pied sur la terre de ses ancêtres.
« Oui grand-mère, je suis juste devant. »
« Elle ne pourra pas revenir à cet endroit. Elle demandait tant de choses qui sont très symboliques : du sable, des branches et des olives ! »
Nous Ataia a enfin pu réaliser son rêve : se rendre en Palestine pour honorer sa grand-mère.
« Ma grand-mère parlait de sa terre et était fière de sa terre. Donc elle nous disait tout le temps que la terre est sur la mer, qu’elle est grande comme ça, qu’elle a encore ses papiers. Elle disait que la mosquée est à gauche, et qu’on entend la voix de la mosquée et qu’à droite, il y avait le cimetière. Et elle parlait beaucoup des olives… »
Sa grand-mère, Oum Safwan, avait été chassée de son village d’Al-Zib près d’Acre, après la naissance de l’Etat israélien en 1948. Comme des dizaines de milliers de réfugiés palestiniens, elle s’est retrouvée à vivre dans des camps de réfugiés en Syrie.
Mais des incroyables récits de sa grand-mère, l’étudiante réfugiée en Syrie n’a découvert que les ruines laissées après le passage de l’occupation israélienne.